Bushido Blade
| Développeur : Light Weight | Graphismes : |
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| Éditeur : Squaresoft | Sons et musiques : |
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| Année : 1997 | Difficulté : |
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| Genre : Combat | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 2 simultanés | Note : |
8/10 | |
« Wouyaaaa ! » Ça commence comme ça. Une jolie blonde polygonée exécute un impressionnant kata dans la cour d’un château médiéval japonais. Le décor est planté. La 3D vieillit mal, n’empêche.
Ici, pas de super-pouvoirs, pas d’effets de lumière psychédéliques, même pas de barres de vie, tiens ! Un coup, un seul, s’il est bien placé, peut suffire à tuer l’adversaire le plus aguérri (ou à l’handicaper sérieusement).
Comme vous pouvez le voir, les combattants sont armés. Et si le nombre de personnages reste faible (six, plus deux cachés si je ne m’abuse), leur panel de mouvement diffère selon l’arme choisie (six également, du sabre au katana, en passant par la massue). Le système de garde est bien pensé et les mouvements s’enchaînent facilement. Les combos se limitent à trois ou quatre touches, ce qui en fait un jeu abordable aux débutants.
Dans le mode histoire, vous devez vaincre un à un vos adversaires sans enfreindre le code d’honneur du bushido (par exemple, ne pas frapper un adversaire dans le dos). Quelques dialogues parlés en japonais sous-titré viennent ponctuer les combats, vous pouvez vous enfuir et vous balader dans la vaste zone qui entoure le château, vous rouler dans la boue, tailler des bambous, etc.
Il existe aussi un mode entraînement (avec des armes en bois), un mode slash dans lequel vous devez tuer cent ennemis d’affilée, et un mode très original offrant un point de vue « à la première personne » (vous voyez à travers les yeux de votre bonhomme). Hélas, pour en profiter à deux, il faut deux consoles reliées par un cordon et surtout deux CD du jeu.
La difficulté paraît modérée à première vue. Vous mourez et recommencez autant de fois que vous voulez, et seuls quelques bandages appliqués sur votre personnage viendront vous le rappeler. Sauf que, pour voir la deuxième fin avec les six personnages et débloquer les deux autres, une maîtrise parfaite s’impose !
Au niveau des critiques, on pourrait regretter le fait de ne pas pouvoir désarmer l’adversaire. On peut l’estropier et le voir ramper tout le reste du combat, on peut le blesser au bras gauche, mais il gardera toujours son arme. Ils ont dû les enduire de colle…
Et puis allez, deuxième critique : à part toi ma belle « Red Shadow » qui a toujours la classe (la blonde aux gros polygones), où ont-ils été chercher des accoutrements pareils ? Sont-ce des samouraïs ou des power rangers ?
Enfin, troisième critique, et là je me fâche ; la suite tant attendue, Bushido Blade 2 n’est jamais sortie en Europe. Scandale !
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