Fantastic Dizzy

Fantastic Dizzy Fantastic Dizzy Fantastic Dizzy Fantastic Dizzy

Développeur : Purple HazeGraphismes :
Éditeur : CodemastersSons et musiques :
Année : 1993Difficulté :
Genre : Aventure/plates-formesDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 8/10


Le méchant sorcier, Zaks, a jeté un sort sur les habitants de machinland. Il a également enlevé la jolie Daisy (encore). Dizzy arrive pour pouvoir bouffer du bubble-gum et en cogner quelques-uns…

L’œuf sur pattes le plus célèbre de l’histoire revient une dernière fois hanter nos soirées et nos nuits, dans un jeu résolument traditionnel, qui fait figure de synthèse de toute la série. Vous retrouvez des personnages et lieux connus (clins d’œil aux épisodes précédents) et un principe de jeu totalement classique : ramasser des objets, éviter les ennemis, collecter des étoiles (à la place des pièces) et utiliser l’objet voulu pour traverser chaque obstacle.

En somme, rien de vraiment nouveau, hormis une présentation très soignée (égayée par de jolis changements de lumière lors de l’alternance jour/nuit). J’ai le plaisir de constater que certains trucs qui me rendaient fou dans Treasure Island Dizzy ont été corrigés : on a notamment droit à plusieurs vies, à une barre d’énergie (on ne meurt plus au moindre contact avec un petit insecte) et la musique change d’une zone à l’autre. Mes nerfs crient merci ! Il y a aussi des mini-jeux relativement supportables.

En revanche, pour un neuvième opus en forme d’aboutissement, il subsiste quelques manquements : pas d’effet sonore, une taille d’écran réduite, pas de sauvegarde ni de mots de passe (bénie soit la fonction sauvegarde de l’émulateur !). Je ne reprocherais pas le sempiternel inventaire trois places parce que, depuis le temps, c’est devenu la marque emblématique d’un Dizzy. On a finalement appris à repérer un endroit qui nous plaît dans le jeu (pas trop difficile d’accès) pour y entreposer nos piles d’objets, en attendant de leur trouver une utilité…

Privé des détails qui énervent, je me suis surpris à vraiment apprécier cette dernière aventure de Dizzy. Comme quoi, tout arrive.

D’autres images , , , , .

Fin 2011, Dizzy a pointé le bout de sa coque sur téléphone mobile (Android, iOS), à l’occasion d’un remake du sixième épisode : Prince of the Yolkfolk.
Dernièrement, je suis tombé sur un héritier, peut-être intéressant : Reventure (2019).

Où le télécharger ?
Planet Emulation
The Old Computer