Onslaught

Onslaught Onslaught Onslaught Onslaught

Développeur : RealmsGraphismes :
Éditeur : HewsonSons et musiques :
Année : 1989Difficulté :
Genre : Action/plates-formesDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 4/10


Vous ne saviez pas que Destiny Warriors était sorti sur Amiga ?
La recette est la même : on se donne des airs de jeu de stratégie en présentant, sur une carte, les territoires à conquérir, à côté des vilaines trognes des chefs de guerre ennemis ; le tout, accompagné de quelques chiffres, pour faire joli.

En pratique, la campagne militaire se résume à traverser en courant, seul, et opposé à des centaines de soldats, une succession de champs de bataille, en maravant le bouton comme un fou, avant de ramasser la bannière ennemie. Chaque « bataille » se conclue par un duel contre le chef de guerre local. Un duel… télépathique… matérialisé par une espèce de jeu de tir psychédélique, devant un arrière-plan animé. Ils ne peuvent pas s’empêcher…

« Confus ». Voilà un mot qui résume bien le jeu. Commençons par l’interface en bas de l’écran. Les espèces de blasons, que n’importe qui prendrait pour des jauges de vie, symbolisent la progression de l’armée adverse. Ils se remplissent en bleu à mesure que vous laissez des ennemis passer. Quand ceux-ci sont pleins, vous êtes contraint de battre en retraite (retour au tableau précédent).
La santé du personnage, elle, est représentée par les deux bonshommes au milieu ; un bleu (énergie mentale) et un rouge (énergie physique). Si l’un ou l’autre devient tout blanc : paf ! Pastèque !
Enfin, les icônes dans la barre noire au-dessus indiquent les monceaux d’objets en votre possession. Il y a une option qui automatise leur activation, je suggère de la laisser active.

La direction est pour le moins chaotique : les ennemis surgissent de partout, tout le temps, trop vite. Je ne doute pas de l’intention « tactique » derrière la variété d’armes et de parchemins magiques à disposition. Malheureusement, on n’a pas le temps de regarder, parfois même pas le temps de les ramasser, encore moins le temps d’appuyer sur la bonne touche pour utiliser ce dont on croit avoir besoin (« F1 » à « F8 », pour info). D’où l’intérêt de la fonction « laisse faire l’ordinateur », qui ajoute encore à la confusion, en changeant notre arme arbitrairement toutes les cinq secondes !
Le maniement engoncé du héros n’arrange rien à l’affaire, donnant l’impression d’avancer avec des grenouilles dans une brouette, sur un champ de mines.
Mais le plus gros problème du jeu, c’est qu’il est très répétitif, et qu’on semble avoir tout vu à la sortie du niveau 1. Si on n’est pas mort avant.

Note : pour sauvegarder ou charger, appuyez sur « F10 » quand la carte est affichée, puis sur « S » ou « L ».

Une version Megadrive existe, elle fait moins mal aux yeux pendant les phases de boss, mais j’ai peur que ce soit vos oreilles qui pâtissent… À vous de choisir.

Où le télécharger ?
Planet Emulation
The Old Computer