Tower of Babel
| Développeur : N/A | Graphismes : |
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| Éditeur : Rainbird | Sons et musiques : |
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| Année : 1990 | Difficulté : |
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| Genre : Réflexion | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
7/10 | |
Le scénario parle de mythologie biblique et d’extra-terrestres, je n’ai pas tout compris. Vous êtes censé contrôler à tour de rôle trois araignées robotiques dans des mondes en 3D afin de remplir différentes missions. La plupart du temps, elles consistent à ramasser ou à détruire certains objets. Le maniement est relativement simple et ne demande aucune dextérité. Ne vous attendez pas à une action folle, les déplacements alanguis de case en case font penser à un jeu de plateau. Néanmoins, il y a matière à un bon casse-tête, pour qui dispose d’un minimum de patience (et d’une cafetière).
Voici quelques clés pour traverser les premiers niveaux :
- D’abord, avant de tirer sur quelque chose, assurez-vous qu’il ne s’agit pas d’un de vos appareils ! Comme vous n’en commandez qu’un à la fois (en vue subjective), les deux autres demeureront visibles, attendant bien gentiment vos ordres.
- Chacun de vos robots a une faculté particulière : « Zapper » désintègre à vue avec son canon laser, « Pusher » envoie un rayon qui repousse certains objets et « Grabber », l’intellectuel de la bande, attire les objets à lui et actionne les mécanismes complexes.
- Les cases grises sont des ascenseurs. Marchez dessus et cliquez sur la flèche du bas.
Vous n’en aurez pas l’usage tout de suite mais sachez que la partie inférieure droite de l’écran sert à programmer les petits robots pour leur faire accomplir une série de tâches simultanément. À la fois très ingénieux et simple à utiliser, bravo !
En conclusion, je trouve le jeu agréable, intelligent et relativement varié. Ils ont pensé à intégrer un éditeur de niveaux pour les plus assidus, ainsi qu’un tutoriel (superflu). J’aurais seulement à critiquer le rythme poussif (aurait-il été plus dynamique en 2D ?) et des niveaux restreints à des volumes de huit cases de côté par quatre de hauteur.
Considérations matérielles : sur émulateur, Tower of Babel figeait juste après avoir terminé le premier niveau. J’ai réussi à pallier le problème en émulant un Amiga 1000 outillé d’un kickstart 1.3, au format .adf (une disquette virtuelle qui se charge comme un jeu, le temps du démarrage, puis qu’on éjecte et qu’on remplace par la disquette du jeu). De plus, la fonction « load state » semble tout faire planter. Sauvegardez donc au moyen de l’option prévue d’origine, après avoir déprotégé votre disquette de sauvegarde (mais de rien !).
Un jeu récent m’a fait beaucoup pensé à Tower of Babel, il s’agit de Path of Giants (2020).
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