Hurt me plenty.

Doom

Doom Doom Doom Doom

Développeur : id SoftwareGraphismes :
Éditeur : id SoftwareSons et musiques :
Année : 1993Difficulté :
Genre : Tir subjectifDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1*Note : 9/10


(*) Mode multijoueur de 2 à 4 en réseau local.

Les images sont tirées de la version The Ultimate Doom (1995) qui renferme un quatrième épisode (9 niveaux). À ne pas confondre avec Final Doom (1996) qui était une extension de Doom 2 (désormais incluse dans ce dernier).

Ah, la glorieuse époque des jeux de tir à la première personne (ou FPS, ou Doom-likes, c’est assez évocateur) !

Doom est l’un des premiers représentants du genre (après Wolfestein 3D) et restera pour moi le plus emblématique. Tous les ingrédients étaient réunis : un climat de huis clos pesant, des couloirs tortueux où l’on passe son temps à se perdre, des séquences de calme précaire alternant avec des combats violents et soudains, la tête du héros en bas de l’écran qui passait par toutes les nuances de rouge à mesure que vous preniez des baffes, jusqu’à finir en steak tartare ; et les monstres cauchemardesques…

Imaginez plutôt : on vous laisse seul dans un complexe désert avec des morceaux de cadavres éparpillés partout. Silence de mort, enfin presque ; quelque chose pousse des grognements inhumains quelque part, derrière un mur. Vous arpentez doucement un couloir sombre en tenant à bout de bras votre petit pistolet, croisant çà et là des autels sataniques sur lesquels sont juchés des corps mutilés et sanguinolents. Et puis d’un coup, la lumière s’éteint, un pan du mur s’ouvre et vous voilà entouré de gigantesques mâchoires sur pattes… Bon je vous laisse, à vous de jouer !

Et que dire sur le level-design absolument génial, et tant regretté dans les jeux d’aujourd’hui ! On pouvait refaire vingt fois le même niveau en prenant des chemins détournés, en trouvant de nouveaux passages secrets, une tronçonneuse, un BFG… J’ai passé tellement de temps dans ces couloirs que je me souviens encore des plans par cœur.

À l’époque, j’avais acheté un bouquin énorme sur le développement de Doom qui renfermait une foule d’anecdotes, et accessoirement toutes les cartes des niveaux avec les passages secrets. Je l’avais dévoré d’une traite !

Lorsque j’ai rédigé cette page (en 2012), j’ai mentionné le moteur Doomsday qui apportait différentes améliorations graphiques et une meilleure compatibilité avec nos ordinateurs actuels (notamment pour le multijoueur), ainsi que le mod Brutal Doom, plus spectaculaire mais moins fidèle à l’original.

En 2023, 30 ans après la sortie de Doom, je constate avec effarement que la communauté de modders demeure vivace, au point où Brutal Doom lui-même a servi de modèle à une multitude de mods dérivés, toujours plus impressionnants et/ou fantaisistes. C’est une véritable jungle de s’y retrouver.

Si vous êtes curieux, voilà à quoi peut ressembler un authentique niveau de Doom, moddé avec soin (fondé sur Brutal Doom: Black Edition). Un pack prêt à l’emploi est téléchargeable dans la description. Pour désactiver ces abominables glory kills : touche « ESC », « Fatum », « Veteran : Old-School ».

Si vous voulez tenter une expérience plus rigolote, et sans passer trop de temps à installer différents mods pas toujours compatibles entre eux, je recommanderais la procédure suivante (sous Windows) :

  • Téléchargez et installez GZDoom, un moteur semblable à Doomsday.
  • Procurez-vous les fichiers Doom.wad et Doom2.wad qui contiennent les niveaux originaux. Ils sont inclus dans les versions vendues par le site GOG (Doom et Doom 2, il suffira de fureter dans les dossiers d’installation et de copier ces deux fichiers). Cesdits fichiers sont peut-être offerts au téléchargement gratuitement quelque part sur Internet, mais je crains que cela ne revienne à du piratage (c’est pas bien).
  • Coller ces deux fichiers dans le répertoire d’installation de GZDoom.
  • Téléchargez un mod populaire qui s’appelle Brutal Doom Platinum et rangez le fichier (après l’avoir décompressé) dans le répertoire d’installation de GZDoom.
  • Avec la souris (clic gauche), faites glisser le fichier « BrutalDoomPlatinumv3.1.1.pk3 » et déposez-le sur « gzdoom.exe ».
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Pour le multijoueur, il paraît que le moteur de choix est Zandronum. Vous allez devoir vous débrouiller tout seul. Je ne l’ai pas essayé.

Où l’acheter ?
Steam