Boulderdash C64

Boulderdash C64 Boulderdash C64 Boulderdash C64 Boulderdash C64

Développeur : No One Inc.Graphismes :
Éditeur : N/ASons et musiques :
Année : 1989Difficulté :
Genre : BoulderdashDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 7/10


Inspiré par le jeu d’arcade The Pit (1982, baissez le volume avant de cliquer !), Boulderdash est le précurseur d’un nouveau genre de jeux vidéo, consistant à collecter des diamants dans des mines remplies de cailloux et de monstres. Vous pouvez creuser des galeries, pousser des rochers et les faire tomber sur des bestioles pour les faire exploser, libérant parfois quelques diamants supplémentaires. Le concept est simple mais terriblement efficace si bien que des centaines de clones plus ou moins éloignés ont suivi…

On peut distinguer quatre générations de Boulderdash :

  • Ceux que j’appelle les classiques, apparus sur Atari 800 et Commodore 64 en 1983, conduits par le grand Boulderdash, suivi de Royal Boulderdash et Rockford, entre autres :
    – Une seule sorte de diamants.
    – Seulement deux types d’ennemis différents (les papillons qui longent les murs vers la droite et qui donnent des diamants, les lucioles ou tanks, qui longent sur la gauche et ne donnent rien).
    – Un nombre de vies limité.
    – Des « intermissions », sortes de tableaux bonus, tout petits, où vous n’avez droit qu’à un seul essai.
    – Une substance verte, appelée « amibe », qui se multiplie, bloque les espaces et tue les ennemis qui la touchent. Si vous réussissez à la contenir avec des murs et des rochers, elle se transforme en diamants ; sinon, une fois qu’elle a atteint une certaine taille, elle se change en rochers.
    – Une amibe bleue qui ne se multiplie pas, les rochers et les diamants peuvent passer au travers (Boulderdash 2).
    – Des murs qui s’allongent si vous creusez là où il ne faut pas (Boulderdash 2).
    – On peut attraper les diamants au vol.
  • La deuxième génération, qui fera les beaux jours de l’Amiga, avec Emerald Mine (1987), Eat Mine, Bond Mine… :
    – Plus de couleurs, de meilleures animations, des vies illimitées.
    – Possibilité de sauvegarder et de retourner dans les tableaux précédents.
    – Deux sortes de diamants (les émeraudes vertes et les saphirs bleus, qui valent trois émeraudes mais qui se brisent si un rocher tombe dessus).
    – Deux nouveaux ennemis (des petits hommes verts qui poursuivent le joueur et les fameux « yams », des boules orange qui mangent les saphires).
    – L’amibe verte ne se transforme plus, plus de murs extensibles, les diamants ne s’attrapent plus au vol.
    – Des éléments supplémentaires comme des bombes, bâtons de dynamite, roues, portes, clés, murs invisibles, font leur apparition.
  • La troisième génération, née dans les années 90, marquée par le fameux Supaplex, puis des titres comme Forgotten Mine sur Amiga, mais aussi DX-Boulderdash et Rocks‘n’Diamonds sur PC :
    – Retour des murs extensibles !
    – Nouveaux éléments comme les ballons téléguidés, les générateurs de rochers ou d’ennemis, les portes et clés bicolores, des zones où seuls les ennemis peuvent creuser, des pièges à pousser vers l’ennemi, et un bumper en option pour nous le renvoyer à la figure, etc.
  • La dernière génération, dans les années 2000 avec Boulderdash ME sur mobile et Boulderdash EX sur Game Boy Advance, entre autres.
    – Des tableaux minuscules.
    – Possibilité de faire pivoter l’écran de 90°.
    – Graphisme japonisant, très moche.
    – Musique niaise.
    – Plein de nouveaux modes de jeu, une histoire à la con, des items et des capacités spéciales…
    – On va arrêter là, ça part en sucette !

Pourquoi ce jeu est-il tellement addictif ? J’ai lu l’interview de Peter Liepa, son créateur, sur la page d’Arno. Il explique que jouer à Boulderdash assouvit différentes pulsions psychologiques telles que l’avidité (collecter des diamants en masse), la destruction (provoquer des avalanches de cailloux et tuer des papillons) et même la névrose du ménage, quand on commence à vouloir creuser partout pour enlever toute la terre d’une cave ! Ça m’a bien fait rire !

Retour sur le jeu qui nous intéresse. Boulderdash 64, comme son nom l’indique, est l’adaptation de la version Commodore 64 sur Amiga. Il est plus joli que l’original, bien sûr, et si le level-design reste absolument génial ; le moteur de jeu, lui, est différent. C’est une espèce de version « deuxième génération », appauvrie et dénaturée, si vous voulez, sans intermissions et sans vies limitées.
Je vous recommande plutôt Boulderdash Collection 2, qui contient les trois premiers Boulderdash dans leur forme originelle !

Vous avez tout suivi ? Houhou ? Y’a quelqu’un ?


Mise à jour :

Boulderdash a bien évidemment fait, lui aussi, l’objet d’un remake « paquet de lessive ». Je ne sais toujours pas s’il faut en rire ou en pleurer. Jugez vous-même.

Snif, snif.

Où le télécharger ?
Amiga Sector One
Emerald Web
Planet Emulation
The Old Computer