King’s Quest: Quest for the Crown

King’s Quest King’s Quest King’s Quest King’s Quest

Développeur : Sierra On-LineGraphismes :
Éditeur : Sierra On-LineSons et musiques :
Année : 1987Difficulté :
Genre : AventureDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 6/10


Le premier épisode d’une série emblématique et prolifique (neuf jeux officiels à l’heure actuelle, les six premiers ont été adaptés sur Amiga, le dernier date de 2010). Il est sorti en 1984 en accompagnement du lancement de l’IBM PC Junior.
Il s’agit d’un des premiers jeux d’aventure graphique (opposé au textuel, tel Zork) et probablement le plus connu, jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle génération, les point and click, conduite par Maniac Mansion.
King’s Quest et ses suites ont grandement contribué à la notoriété du studio américain Sierra On-Line (devenu plus tard Sierra Entertainment et liquidé aujourd’hui).

L’histoire : vous êtes un preux chevalier envoyé chercher trois reliques légendaires dans le but de sauver le royaume de Daventry… et gagner la reconnaissance d’un monarque cacochyme sans héritier, un peu aussi.

Preux chevalier se dirige à la manette ou à l’aide des flèches, dans un univers gentillet inspiré des contes de fées et non dépourvu d’humour. Les décors bariolés semblent avoir été gribouillés par un enfant… le charme d’un jeu désuet, on va dire ; comme la curieuse appréciation des perspectives… Je parie que tout le monde est tombé dans l’eau en essayant de franchir le premier pont.

Les actions se déclenchent en saisissant des commandes au clavier… en anglais. Par exemple : « climb tree », « pick walnut », « say hello to fire-breathing draggg… » *foush !*
Pas toujours évident, d’autant que ça implique de reconnaître un objet utile à l’écran, de savoir le nommer, puis de savoir l’écrire, et enfin de pouvoir lui substituer un synonyme s’il n’est pas reconnu par le programme ! Personnellement, je suis incapable d’avancer bien loin dans ce genre de jeu. J’ai néanmoins pris plaisir à me balader n’importe où, à tester mon vocabulaire anglais de collège et ma faculté à interpréter l’art figuratif pixélisé (oh, une chèvre !).

Le monde est petit, et on passe beaucoup de temps à tourner en rond en cherchant quoi faire, même si un certain nombre d’énigmes se solutionnent de plusieurs façons. King’s Quest demande beaucoup de patience, un sens de l’observation aigu et tout de même un certain niveau en anglais. La marche très lente, les morts impromptues et répétées n’encouragent pas.

Le titre a été réédité en 1990 sur PC-DOS (en 1991 sur Amiga) dans une version « haute résolution 320x190 16 couleurs » (jugée déjà toute moche à sa sortie), agrémentée de musiques un peu moins stridentes et d’une interface à la souris rustre mais fonctionnelle (qui ne vous dispense pas de taper des phrases en anglais, mais qui permet au moins d’identifier les objets à l’écran). En contrepartie : quatre disquettes à changer tout le temps, à moins bien sûr d’installer tout cela sur disque dur.

À partir de 2001, deux fans ont commencé à distribuer un remake du remake qui rajoute une deuxième couche de modernité (graphisme retravaillé, doublage et surtout maniement complet à la souris). Ils ont continué à le peaufiner jusqu’en 2010 (version 4). Malheureusement, je n’ai pas vu de traduction française.

En 2015 est sorti un jeu inédit (estampillé « Sierra » !), principalement destiné aux nostalgiques, découpé en épisodes, vendus à prix d’or.

Où le télécharger ?
Abandonware-France (PC)
Planet Emulation
The Old Computer