Lure of the Temptress

Lure of the Temptress Lure of the Temptress Lure of the Temptress Lure of the Temptress

Développeur : RevolutionGraphismes :
Éditeur : VirginSons et musiques :
Année : 1992Difficulté :
Genre : AventureDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 8/10


Alors qu’il officiait comme rabatteur du roi au cours d’une partie de chasse, Diermot le roturier se trouva pris malgré lui dans une bataille avec des créatures mangeuses d’hommes (les Skorls). La bataille prit un tour dramatique, le roi se fit tuer, et le pauvre Diermot fut capturé. J’espère que vous avez lu la page où j’expliquais comment s’évader des geôles d’un jeu vidéo !

L’histoire se passe à Turnvale, un petit village autrefois paisible, jusqu’à ce qu’une sorcière déboule avec une armée de monstres. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

C’est un jeu d’aventure un peu plus vivant et interactif qu’à l’accoutumée, et peut-être un peu moins burlesque. Si on doit toujours, à l’occasion, ramasser des objets minuscules, à peine visibles dans le décor ; le gros des actions consiste à dialoguer avec une foule de personnages en leur posant les bonnes questions. Ceux-ci ont l’aptitude incroyable, quand ils ne sont pas enchaînés à un mur, de marcher et de vaquer à leurs propres occupations. Dès lors, ils ne stationneront pas toujours là où les attendra le joueur, avec son objet-clé dans la main. Ce comportement « humain » donne lieu à de nouvelles possibilités de jeu, comme écouter les conversations des autres, reluquer aux fenêtres pour espionner les gens, et même, demander à un tiers d’accomplir une série de tâches à votre place ! Ce système novateur connu sous le nom de Virtual theatre a été repris dans Beneath a Steel Sky et Broken Sword (PC et PlayStation, 1996) mais sous une forme moins approfondie.

Le contrôle est aisé à la souris. Il n’y a qu’à cliquer directement sur la scène et à suivre les menus (bouton gauche pour se déplacer et observer, bouton droit pour accomplir une action). Accessoirement, on a même l’opportunité de se battre à la hache à deux reprises (phases simples mais plutôt bien réalisées).

Enfin, comparé à d’autres jeux, on n’a pas l’impression de suivre un scénario linéaire. D’ailleurs, il existe plusieurs façons de résoudre certaines énigmes. En revanche, on ne voyage pas. Toute l’intrigue se déroule dans le village de Turnvale et sa citadelle, si bien qu’on a souvent l’impression, à juste titre, de tourner en rond.

Note : D’après Hall of Light, une version du jeu (la seule que l’on trouve sur Internet, je pense) souffrirait d’un bug qui vous empêche de le terminer si vous utilisez une partie sauvegardée. Solution : sauvegardez exclusivement via l’émulateur.

Où le télécharger ?
Planet Emulation
The Old Computer