Treasure Island Dizzy

Treasure Island Dizzy Treasure Island Dizzy Treasure Island Dizzy Treasure Island Dizzy

Développeur : The HighlandersGraphismes :
Éditeur : CodemastersSons et musiques :
Année : 1989Difficulté :
Genre : Aventure/plates-formesDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 4/10


Les vieux nous le répètent sans cesse : les jeux vidéo rendent fous, les jeux vidéo rendent violents, les jeux vidéo nous transforment en psychopathes dégénérés.
Et ils ont raison ! Voici l’exemple parfait :

Lalala, un petit jeu coloré avec une musique accueillante.

Un personnage sympathique en forme d’œuf et des animations rigolotes.

Un vaste monde à explorer rempli d’objets divers à ramasser.

Oh, un petit crabe…

Petit crabe vous a touché. Recommencez du début.

Une musique d’ambiance qui tourne en boucle.

Des décors mignons tout plein.

Une seule vie. Pas de barre d’énergie. Ça veut dire que le moindre contact avec un papillon ou une mouche est létal.

À chaque fois que vous mourez, vous perdez tous vos objets et vous recommencez tout.

Vous êtes tombé dans un piège. Retournez au début.

Une musique un poil répétitive. Quand même.

Des pièges invisibles qu’il est impossible d’éviter la première fois.

Vous êtes retombé dans le piège. Retournez au début.

Lalala, hmmm…

Parfois, en passant d’un écran à l’autre, des ennemis peuvent se trouver sur votre position. Comme ça. Pour rigoler.

Poisson moche vous a tué. Retournez au début.

Un système d’inventaire à trois emplacements. Si vous ramassez un quatrième objet, le premier tombe au sol.

Si l’objet qui tombe est le tuba et si vous vous trouvez sous l’eau, vous vous noyez !

Mort. Début. Gniiiii…

Une musique vraiment insupportable.

À certains endroits, vous vous retrouvez bloqué. Ils sont farceurs ces programmeurs !

Recommencez !

Oh une tortue. Recommencez !

Une méduse ! Recommencez !

Le piège de tout à l’heure ! Recommencez !

Après plusieurs heures, vous arrivez finalement au bout.

Vous rencontrez un marchand de bateau (au singulier, bah oui) qui vous dit qu’il vous laissera partir si vous lui ramenez 30 pièces.

Problème : vous avez fouillé l’île de fond en comble, même acheté un magazine avec la solution complète que vous avez suivie pas à pas, et vous n’en avez pas la moitié !


* * *


Quinze ans après. Avec l’arrivée d’Internet dans les chaumières, vous décidez de tirer ça au clair. Vous faites une recherche, fiévreusement, et vous découvrez qu’une grosse partie des pièces sont tout simplement invisibles, disséminées çà et là dans le décor, sans le moindre indice permettant de les localiser.

Vous vous retrouvez obligé de tout recommencer, ça vous vous y attendiez, mais en plus, de cliquer sur chaque centimètre carré de chaque tableau pour voir s’il y a une pièce cachée derrière.

Ce faisant, vous tombez dans 17 pièges, touchez 12 poulpes, 9 papillons, 56 sauterelles et 183 torches fondues dans l’arrière-plan. J’avais pas mentionné ces foutues torches !

Recommencez !

Recommencez !

Recommencez !

Recommencez !

Recommencez !

Recommencez !

Recommencez !

Recommencez !

Recommencez !

Lalala, j’vais tuer le chat !

« Meoowww ! »

« You fuck my wife ? »

« Non pas la camisole ! J’ai pas fini ! J’ai pas toutes les pièces ! »


* * *


Alors vous voilà prévenu. C’est un jeu original, plutôt le genre à utiliser comme dessous de verre. Mais je vous rassure, Treasure Island Dizzy reste de loin le plus difficile de la série et le plus frustrant. On le retrouve dans la compilation Dizzy Collection.

Sachez pour finir que Dizzy est une véritable franchise qui a enfanté de nombreux fan-clubs de sociopathes anonymes. Le premier jeu, appelé Dizzy: The Ultimate Cartoon Adventure, est sorti sur Amstrad CPC, Commodore 64 et ZX Spectrum en 1986. Une quinzaine de titres ont suivi sur Amiga et sur consoles 16 bits, quelques petits jeux de type « arcade » (lobotomisants), mais principalement des jeux d’aventure/plates-formes où l’on vous demande d’acquérir différents objets afin de résoudre des énigmes.

Où le télécharger ?
Planet Emulation
The Old Computer