Spellbound

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Développeur : WJS DesignGraphismes :
Éditeur : PsyclapseSons et musiques :
Année : 1990Difficulté :
Genre : Plates-formesDurée de vie :
Nombre de joueurs : 2 simultanésNote : 3/10


À ne pas confondre avec Spell Bound (1988), ni Spellbound! (1991).

J’ai vu des captures d’écran du jeu, j’ai eu envie de l’essayer. Puis j’ai vu le nom de l’éditeur, j’ai eu envie de fuir en courant. Psyclapse était la sous-marque utilisée par Psygnosis pour publier les titres « bas de gamme » (pas nécessairement bon marché) qu’ils n’assumaient pas trop. Non pas que je ressente un enthousiasme délirant à chaque fois que je déterre un jeu Psygnosis…

Le scénario est renversant : vous incarnez un elfe, apprenti magicien, en route pour délivrer son maître et son chat, enlevés par un méchant… vilain méchant. Cette quête périlleuse vous fait traverser des mondes lugubres via des passerelles suspendues, reliées par des ascenseurs brinquebalants. Vous lancez des cailloux sur des monstres, ramassez des clés, ouvrez des coffres, trouvez d’autres objets (bombes et cristaux) pour ouvrir deux types de barrières. De nombreux allers et retours sont nécessaires, puisqu’on ne peut porter qu’un seul objet à la fois (d’où l’insistance du manuel pour promouvoir le mode deux joueurs).

Les monstres sont parfois indiscernables du décor, et les éviter relève souvent du miracle. Le maniement est horripilant, notamment pour sauter. Je n’ai d’ailleurs pas compris comment sauter depuis un ascenseur ; cette action semble impossible. Ce détail me fait sérieusement douter de la faisabilité de certains niveaux. Je n’ai pas eu le courage de vérifier. Libre à vous d’essayer… et de venir me contredire. Bon courage, sincèrement. Enfin, pour bien se marier à cette maniabilité mal vissée, les chutes font perdre de la santé, et une seule vie est accordée.

En théorie vous disposez d’énergie magique (manne) pour lancer des sorts (différentes sortes de projectiles, sélectionnables avec les touches 1 à 6). En pratique, ils fonctionnent quand bon leur semble, et je n’ai toujours pas compris selon quelle logique. Quant à la bombe, elle se pose en appuyant sur la touche « Amiga gauche » (« Windows gauche » sur émulateur).

Mais je veux bien essayer d’être positif, ce serait un exercice inédit pour moi. Alors, les décors sont assez mignons (dans leur style macabre), le jeu propose un mode deux joueurs (utile, voire vital), pas de limite de temps, un défilement d’écran dans les deux sens, au secours, sortez-moi de là, et un système de mots de passe…

Petite anecdote rigolote : le dernier mot de passe ne sert qu’à afficher la scène de fin. Une cocasserie que je n’ai jamais rencontrée ailleurs.

Une autre anecdote désopilante ? Le magazine Joystick a attribué à ce jeu la note très précise de 91 % dans son numéro de novembre 1990 (source : Abandonware-magazines). Je cite : « on se fait pas chier, ça va à donf, c’est précis et c’est mort de rire ». Ah, comme elle nous manque, la presse vidéoludique !

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Où le télécharger ?
Planet Emulation
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