Captive

Captive Captive Captive Captive

Développeur : Antony CrowtherGraphismes :
Éditeur : MindscapeSons et musiques :
Année : 1990Difficulté :
Genre : Jeu de rôleDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 8/10


Un scénario intéressant : xxvie siècle, on vous a accusé d’un crime que vous n’auriez pas commis et cryogénisé.
Un beau jour, vous vous réveillez dans une cellule, Dieu sait où. Des tuyaux vous sortent du corps, reliés à des machines. Vous ne vous souvenez plus qui vous êtes ni ce que vous faites ici. À l’extérieur, tout a l’air dévasté et désert, c’est la guerre ?
Votre seule chance de salut est une mallette que vous avez trouvée, qui sert à contrôler à distance quatre androïdes. Peut-être pourront-ils vous secourir…

Bon, ça avait l’air très bien sur le manuel, mais en jeu, je n’ai rien compris. J’ai su donner un nom à mes robots, j’ai su me poser sur une planète tout seul, ouvrir une porte… et voilà. Bloqué dans un couloir de trois mètres de long avec une porte fermée derrière moi et un mur devant. Je suis resté une demi-heure à cliquer partout, à me cogner contre les murs, et à la fin, pour m’occuper, j’ai organisé un combat de boxe entre mes robots.
C’est Maurice (le bleu) qui a gagné.

Oh, punaise ! Il fallait cliquer-droit sur la flèche du haut pour pousser le mur ! Et on était censé le savoir comment ? Bon, Maurice, tu ramasses les morceaux de tes camarades, on continue !

Ah mes enfants, heureusement qu’il y a Internet ! Le manuel n’explique rien. On ne sait pas où on doit aller, ni pourquoi, ni comment. Mon ordi a bien failli se retrouver dans la cour de l’immeuble…

Alors, en dehors de l’aspect ergonomique, et une fois que vous avez trouvé une grande feuille à petits carreaux et un crayon pour tracer vos cartes, les premiers pas dans un « donjon » sont plutôt aisés. Vos robots sont des grosses brutes que rien n’arrête ! Enfin, sauf les flaques d’eau (ils ont les petons sensibles).

Vous pourrez remarquer que les ennemis morts laissent derrière eux des sacs de butin remplis d’argent, pour faire du shopping dans le magasin du coin : acquérir de nouvelles armes, faire le plein de munitions ou mettre la main sur divers équipements hi-tech.

Et maintenant, entrons dans le vif du sujet ! Chaque base que vous visitez renferme un générateur qui doit être détruit (moments de panique quand il faut sortir avant l’explosion !). Au bout de dix bases, la station carcérale devient accessible. Donnez l’ordre à vos ouailles mécaniques de vous libérer, et après, vous aurez le choix entre terminer le jeu ou vous laisser capturer une seconde fois ! Cela vous permettra de recommencer la mission d’évasion depuis le début, dans une nouvelle galaxie générée aléatoirement (constituée, bien sûr, de niveaux différents). Certains monstres et équipements spéciaux n’apparaissent qu’en deuxième voire troisième partie.

Pour info, vous pourrez redémarrer la mission comme cela plus de 65 000 fois. Courage !

Sa suite, Liberation, est sortie en 1994.

Où le télécharger ?
Abandonware-France (PC)
Planet Emulation
The Old Computer