Nemac 4

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Développeur : ZentekGraphismes :
Éditeur : ZentekSons et musiques :
Année : 1996Difficulté :
Genre : Tir subjectifDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 6/10


L’an 2079. Un super ordinateur chargé de la défense nucléaire de tout le continent est devenu incontrôlable. Vous devez l’arrêter. Commandez à distance une machine de guerre bipède pour faire le ménage dans l’immense complexe souterrain, tout au fond duquel, votre Némésis électronique prépare la destruction du monde…

Ce jeu ressemble énormément à Robotica alias Deadalus (Saturn, 1995), que je trouvais déjà ennuyeux et moche à l’époque…

En dépit d’une introduction soignée et d’un moteur de jeu convainquant, Nemac 4 fut vite oublié. La faute en est à son manque de personnalité. Il n’y a pas assez d’ennemis différents, et les petits robots ne dégagent pas autant de caractère (ni d’hémoglobine) que les démons de Breathless ou d’Alien Breed 3D. Ce choix d’un monde cybernétique morne s’explique peut-être par le fait que le jeu a été conçu en Allemagne, où les jeux violents se voyaient systématiquement censurés…
D’autre part, donner accès à toutes les armes dès le départ tue le sentiment de progression et précipite la lassitude des joueurs.

En parlant d’armes, celles-ci sont associées à des touches séparées. On peut donc les actionner toutes en même temps si ça nous chante, et réaliser un beau feu d’artifice ! Dommage, je n’ai rencontré aucun boss pour en profiter…

J’aime bien, néanmoins, l’agencement des niveaux (recelant moult passages secrets) et les mini-stratagèmes à base de bombes déclenchées à distances ou de bidons explosifs, qu’il est possible de déplacer (certes, ça ne va pas très loin). J’aime beaucoup moins ce bug qui bloque assez souvent les touches de déplacement en position appuyée. Cela donne l’impression de jouer avec des patins à roulettes. Et le bug qui n’ouvre les portes qu’à moitié, interdisant l’accès ; et les robots incarcérés dans les murs, qui nous tirent dessus sans que l’on sache d’où ça vient…

Autre détail énervant, on se fait systématiquement surprendre par la sortie qui n’est pas clairement identifiée ! Vous savez, quand on a pris le temps de tout nettoyer, on a parfois envie de retourner en arrière, chercher les munitions laissées de côté et les passages secrets. Eh bien là, un bête interrupteur au fond d’un couloir propulsera le joueur prématurément au niveau suivant. Une fois, ça m’est arrivé en plein milieu d’un combat, car une balle perdue a touché le bouton !

Pour finir, l’affichage tête haute indiquant les munitions restantes et la jauge de vie (l’horrible boule rouge au milieu de l’écran) aurait pu être mieux présenté. Ça aussi participe à l’ambiance. Là encore, la comparaison avec Robotica est assez sévère.

Il existe deux versions du jeu. La première comporte huit disquettes et doit être installée sur disque dur. La seconde s’appelle Nemac 4: Director’s Cut (Amiga CD, 1997), mais je ne sais ni où la trouver, ni comment la faire marcher sur émulateur.

Voici la marche à suivre pour émuler un Amiga 4000 pourvu d’un maximum de mémoire afin d’utiliser les plus hautes résolutions :

  • dans l’onglet « Quickstart », sélectionnez A4000
  • dans « Hard drives », « Add Hardrive », rentrez le chemin vers votre disque dur Amiga préalablement créé, sur lequel est installé le Workbench
  • dans « Chipset », cochez « Immediate Blitter »
  • dans « RAM », déplacez tous les curseurs à droite toute
  • dans « Display », bougez le curseur « Refresh » d’un cran

Enfin, ne vous fiez pas aux premiers niveaux, la difficulté augmente lentement mais implacablement.

Où le télécharger ?
Planet Emulation
The Old Computer