Amberstar
Développeur : Thalion | Graphismes : |
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Éditeur : Thalion | Sons et musiques : |
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Année : 1992 | Difficulté : |
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Genre : Jeu de rôle | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
8/10 | |
Vous êtes un jeune niais dont les parents viennent de se faire refroidir par des orques. Ne sachant que faire, vous décidez de partir en quête des treize fragments d’un artefact légendaire afin de vaincre un dieu du mal et sauver le monde. Routine, routine…
Ce jeu allemand (traduit en anglais mais pas en français à ma connaissance) a été développé sur Atari ST, comme Dragonflight, dont il garde les principales caractéristiques : un monde gargantuesque à visiter, une interface simple et un scénario tolkienien très classique, servi par une quantité de dialogues.
Le mode de représentation alterne entre la 2D vue de dessus (exploration sur la carte du monde, visite des bâtiments) et la 3D en vue subjective (dans les villes, les donjons et en mode combat).
Si dès le départ, l’histoire ne vous colle pas la larme à l’œil, la musique s’en chargera. L’ambiance du jeu doit tout à sa bande-son, pour moi. Hélas, il n’y a pas d’effets sonores, et au bout de quelques heures, nos oreilles commencent à siffler.
Les commandes sont faciles à prendre en main. On souffre tout de même en début de partie, tant que notre personnage est faible, et surtout, seul. Il faudra donc prompto se mettre à la recherche d’un équipement digne de ce nom et de compagnons de route (on peut en recruter jusqu’à cinq).
Ensuite, les combats au tour par tour présentent tout ce que l’on peut attendre d’un jeu de rôle traditionnel : positionnement tactique, attaque, défense, objets, magie. Cela manque toutefois d’un peu de variété et de peps (d’effets sonores, peut-être). Au moins, les monstres ont la courtoisie de ne pas surgir au hasard, tous les dix mètres…
En ce qui concerne les petites touches sympathiques, saluons la présence d’une cartographie automatique. Il y a aussi une espèce de brouillard à l’écran (en vue de dessus) qui masque les endroits qui sortent du champ de vision du personnage. Et la nuit, la zone visible se réduit à un petit cercle autour de sa position.
Pour résumer, Amberstar est un jeu désuet, mais qui garde un certain charme, principalement grâce à ses musiques. Par contre, je ne suis pas sûr que la magie opère très longtemps, surtout quand on connaît sa suite, Ambermoon, autrement aguicheuse…
Notez qu’une installation préalable est nécessaire, sur un disque dur ou trois disquettes vierges (ça évitait de bousiller les originales). L’utilisation d’un disque dur est largement préférable si vous ne voulez pas passer votre temps à permuter des galettes, d’autant que, comme bien souvent, le deuxième lecteur ne semble pas pris en charge.
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