SimEarth
Développeur : Maxis | Graphismes : |
| |
Éditeur : Ocean | Sons et musiques : |
| |
Année : 1992 | Difficulté : |
| |
Genre : Simulation | Durée de vie : |
| |
Nombre de joueurs : 1 | Note : |
7/10 | |
Participez à la « vie » d’une planète, depuis sa formation géologique jusqu’au développement de civilisations avancées (avec l’aimable participation du monolithe de 2001 : l’Odyssée de l’Espace !).
Comme dans Sim City, vous choisissez entre un mode de jeu libre et des scénarios. Par exemple, on vous propose de « terraformer » Mars ou Vénus dans un temps donné, ou d’accélérer l’évolution d’une civilisation, ou encore de résoudre les problèmes écologiques/énergétiques/géopolitiques de notre époque contemporaine. Ambitieux, non ?
Dans la pratique, vous passerez votre temps à cliquer partout et à observer les effets sur les écosystèmes. Vous serez « témoin » d’extinctions de masses, suivies, avec un peu de chance, d’apparitions subites de nouvelles espèces.
Vous pourrez même pousser le sadisme jusqu’à leur envoyer des petits désastres (chute de météorite, éruption volcanique, épidémie, raz de marée…) et vous installer confortablement en regardant les bestioles barboter dans l’écume et les cendres. C’est pour la science !
Attention, la présentation un peu froide et bardée de fenêtres et de graphiques, rebute un peu. Quoi qu’il en soit, je pense que l’on savait à quoi s’attendre en achetant le jeu. Sa complexité le destine aux passionnés de sciences naturelles et d’astronomie. Personnellement, si seulement j’avais le temps de m’y investir, je suis sûr que j’y trouverais mon bonheur.
Ne comptez tout de même pas vous lancer là-dedans sans étudier sérieusement le manuel. Vous le trouverez ici et là (en anglais).
Il existe une version en haute résolution (sur émulateur, déplacez d’un cran le curseur « Refresh » dans l’onglet « Display » pour enlever le clignotement désagréable). De toute façon, ce genre de jeu est mieux rendu sur PC (version originale), donc je vous conseille de le télécharger en abandonware.
|