Dazeldash
Développeur : Moi, moi moi ! | Graphismes : |
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Éditeur : Emerald Web | Sons et musiques : |
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Année : 2002 | Difficulté : |
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Genre : Boulder Dash | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
Le ravissant écran-titre a été réalisé par Steffest, le webmestre d’Emerald Web, et l’image de fond provient du jeu Premiere.
Emerald Web est un site créé à peu près en même temps que le mien (2000), qui rassemble des centaines de variantes d’Emerald Mine, majoritairement amateurs. Ces jeux sont librement téléchargeables et fonctionnent plus ou moins bien sur un émulateur Amiga…
J’ai récemment découvert qu’il était possible d’installer très facilement cette impressionnante collection dans un logiciel « universel ». Que vous soyez sur Windows, Mac, Linux ou même Android, sans aucune connaissance préalable, en quelques minutes, presque tous les jeux existants vous seront accessibles dans leur forme originelle, sans temps de chargement ni échec au démarrage ! Le logiciel en question s’appelle Rocks ‘n’ Diamonds.
Or, dans la longue liste de ces jeux, j’ai aperçu Dazeldash, une collection de tableaux que j’avais composés avec l’éditeur Emerald Mine Tool il y a 23 ans ! Comme je venais de terminer et de critiquer Emerald Mine 3, et que je n’étais pas encore assouvi, pourquoi ne pas me livrer au même exercice avec celui-ci ?
Une chose me revenait en mémoire : une séquence de trois niveaux (59 à 61) qui tentait de créer une illusion de continuité, en reprenant la disposition du niveau que l’on venait de quitter, dans le suivant. L’idée était originale, bien que je ne sois pas certain que le résultat soit particulièrement marquant.
Le reste poursuit la même démarche expérimentale, de toute évidence influencée par le chaotique Eat Mine. Comme j’aimais multiplier les yams ! Il y a certes des tableaux ingénieux (intentionnellement ou non), mais ils sont éclipsés par des excès ; trop de niveaux bling-bling, saturés de monstres et de diamants.
Personnellement, j’ai un faible pour les niveaux semi-ouverts qui offrent plusieurs approches possibles. Devoir recommencer vingt fois, ou compter un peu sur la chance, ne me pose aucun problème (je doute que ce soit un sentiment partagé). En revanche, je n’aime pas du tout les niveaux qui imposent de longues attentes immobiles (numéros 11 et 26). Le 54 en particulier a mis ma patience à rude épreuve…
Notez que le jeu a été pensé en tenant compte des ralentissements propres à l’Amiga (ou à son émulateur). Si vous l’essayez via Rocks ‘n’ Diamonds, n’hésitez pas à baisser un peu la vitesse quand ça devient trop agité. Dans ce cas, ce n’est pas de la triche !
Et pour préserver votre patience, voici ma sélection de niveaux notables : 0, 1, 3, 6 (très dur), 10, 27, 33 (notable en mal !), 59-60-61 (la fameuse trilogie) et 79.
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