Emerald Mine 3 Professional
Développeur : N/A | Graphismes : |
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Éditeur : Kingsoft | Sons et musiques : |
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Année : 1990 | Difficulté : |
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Genre : Boulder Dash | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 2 simultanés | Note : |
8/10 | |
Il existe un Emerald Mine III, un Emerald Mine 3, un Emerald Mine 03 Pro et un Emerald Mine 3 Professional. Tous sont des collections de niveaux réalisés par des amateurs (au moyen de l’éditeur inclus dans Emerald Mine 2). Originellement, les niveaux ont été envoyés par les joueurs à la société d’édition Kingsoft, qui les a rassemblés et distribués.
La question est de savoir quelle est la version officielle. J’ai pu consulter une photo de la boîte du jeu et comparé les captures d’écran présentées au dos de celle-ci. Voici la bonne : « Emerald Mine 3 Professional (1989) (Kingsoft). adf ».
Mais il y a un problème, elle plante inexplicablement à la fin du niveau 6 (même sans utiliser de sauvegarde rapide). J’aurais pu le sauter, mais je tiens beaucoup à jouer de la manière prévue, en créant un profil à mon nom, ne donnant accès qu’à la première cave, puis à gagner le droit d’accéder à la suivante en arrivant au bout. Cette méthode ne fait pas bon ménage avec une copie instable…
J’ai donc changé pour une version modifiée par le groupe No One Inc. (soi-disant améliorée). Les niveaux semblent légèrement retouchés (en tout cas le numéro 6, où une clé a été déplacée), les graphismes ont été changés et les tableaux des high scores ajustés.
Le jeu est relativement difficile (clairement pas destiné aux débutants) mais ne présente pas de pic significatif. J’ai trouvé la majorité des niveaux créatifs et techniques. Mention spéciale aux numéros 12, 23, 54, 68, 71 et 80. Au contraire, la palme de la plus grosse purge revient au niveau 56 (paradoxalement, c’est un des seuls où la part de hasard est insignifiante). En passant, le niveau 3 est un exemple d’emploi intelligent du mur invisible. Oui, c’est possible ! Enfin, mention d’honneur aux numéros 17, 21, 47, 67 et 69 que j’ai aimé détester…
À la différence du jeu précédent, ces tableaux témoignent d’un réel effort de conception, et ils en réclameront tout autant pour être achevés (la fierté de triompher après une cinquantaine de tentatives !). Quelques niveaux vous feront réfléchir (un peu), beaucoup d’entre eux demandent d’employer de la dynamite, ce qui ne plaira pas à tout le monde, et une part de chance notable intervient (au niveau 41, par exemple). Ce dernier point ne me dérange pas, à condition que le tableau concerné soit court, ou que le « lancer de dés » ait lieu au début.
Verdict ? Je me suis éclaté pendant un mois ! Un petit rituel s’est installé, en rentrant du boulot : quatre exercices tactiques sur Chess Tempo, suivis d’un épisode de ma série, puis une cave ou deux (ou trois) d’Emeral Mine 3. J’aimerais beaucoup partager cette expérience. Peut-être que cliquer sur la quatrième image (ci-dessous) vous fera briller les yeux comme moi ? Je soutiens que ce jeu mériterais l’attention des streamers/speedrunners, au même titre que Mario Maker, Trackmania ou même Minecraft. Faites-leur passer le mot, si vous en connaissez !
Pour ma part, il me reste encore une vingtaine de « suites » à essayer, sans parler des dizaines de déclinaisons dérivées. Une chose est sûre, je tomberai à court de bonnes séries bien avant de manquer de variantes d’Emerald Mine.
Cette page aussi a été écrite peu avant ma redécouverte de Rocks ‘n’ Diamonds. Peut-être la solution idéale pour attirer le public contemporain, que j’imagine peu enclin à manipuler un émulateur Amiga…
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